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« Une arnaque sociale sans nom » : Les Engagés révèlent enfin leur vrai visage
Ce jeudi 13 février, en marge de la manifestation nationale organisée par le front commun syndical, plusieurs centaines d’activistes et de syndicalistes de Commune Colère ont mené des actions visant à dénoncer le nouvel accord de gouvernement fédéral. Parmi ces actions, une « visite surprise » effectuée au siège des Engagés, pour dénoncer la trahison de ce parti : pendant la campagne, les « centristes » se sont en effetprésentés comme les défenseurs de la santé, des pensions, de l’écologie, des demandeur·euses d’asile, … ; or, ils viennent ici d’accepter un accord qui contrevient complètement à ces promesses. Cette « arnaque sociale sans nom » doit être dénoncée et combattue avec force ; Commune Colère y prend aujourd’hui toute sa part, et appelle l’ensemble des travailleur·euses à entrer en résistance face aux gouvernements conservateurs et réactionnaires qui nous dirigent aujourd’hui.
Ce jeudi 13 février, plusieurs centaines d’activistes et de syndicalistes de Commune Colère ont pris part à la manifestation nationale organisée par le front commun syndical (qui a été un succès de masse). Tout au long du parcours, ils et elles ont mené diverses actions visuelles : ils et elles ont réalisé des collages tout au long du parcours, mettant en avant des slogans comme « Violence d’État, violence sociale », « L’Arizona, on en veut pas » ou « Grève générale » ; ils et elles ont également déployé une grande banderole au-dessus des manifestant·es qui l’ont allègrement applaudie, intitulée « Arizona, bras armé du patronat », rappelant ainsi quels intérêts étaient défendus par la majorité aujourd’hui au pouvoir au niveau fédéral ; enfin, les activistes et syndicalistes ont rendu une « visite surprise » au siège des Engagés.
Ce faisant, ils et elles dénoncent le contenu de l’accord de gouvernement conclu il y a une dizaine de jours par l’Arizona (MR, Les Engagés, Vooruit, N-VA et CD&V) et, en particulier, souhaitent souligner la trahison des Engagés :
- Alors qu’avec Vooruit, ils se présentaient comme « l’aile gauche » de l’Arizona durant les négociations, Les Engagés ont finalement accepté de rédiger un véritable catalogue des horreurs au niveau socioéconomique : blocage des salaires bruts (avec le maintien de la « loi de 1996 »), attaques sur les pensions (dont un durcissement de l’accès à la retraite anticipée, et l’introduction d’un « malus pension », qui va faire perdre jusqu’à 400€ par mois, principalement aux femmes et aux travailleur·euses exerçant un métier pénible, qui doivent s’arrêter de travailler plus tôt que les autres), travail de nuit moins bien rémunéré, chasse aux allocataires sociaux (alors que 9 allocations sociales minimales sur 10 sont inférieures au seuil de pauvreté) ou encore dégradation des conditions de travail sont par exemple au menu. Par ailleurs, alors qu’avec le MR, Les Engagés avaient promis, pendant la campagne, d’augmenter le salaire net des travailleur·euses de 500€ par mois, l’augmentation sera finalement beaucoup plus faible que prévu (quelques dizaines d’euros par mois) et… elle n’interviendra qu’à partir de 2027 ; donc pas aujourd’hui, mais en fin de législature (juste avant les élections…). C’est une arnaque sociale sans nom. Cerise sur le gâteau : ce mardi, nous apprenions par la presse « qu’un mini-saut d’index était bel et bien prévu par l’Arizona ». Ce nouveau gouvernement cherche donc bel et bien à nous faire les poches, tout en laissant bien tranquilles, dans le même temps, les fameuses « épaules les plus larges », qui ne sont soumises qu’à une toute petite taxe sur les plus-values (si on fait le postulat que cette taxe sera bel et bien mise en place, ce qui n’est absolument pas certain au vu de tous les subterfuges que M. Bouchez imagine pour affaibilir la mesure).
- Alors qu’ils avaient mené campagne sur la santé, la coalition Arizona prévoit de priver ce secteur de plus de 2 milliards d’euros (en fixant une norme de croissance du budget des soins de santé inférieure à ce que le Bureau du Plan avait estimé nécessaire pour couvrir tous les besoins en termes de santé dans les années à venir), et attaque les conditions de travail du personnel soignant.
- Alors qu’ils avaient promis une « régénération du vivant » et un « vaste plan de transformation pour sauver le climat »pendant la campagne, Les Engagés ont accepté un accord fédéral dans lequel les subsides aux énergies fossiles sont maintenus, dans lequel seules des solutions techno-optimistes sont proposées pour lutter contre la crise écologique et dans lequel les objectifs climatiques sont subordonnés aux profits des grands patrons. Rappelons par ailleurs qu’au niveau wallon, Les Engagés (avec le MR) ont accepté de diminuer de 75% le budget consacré à la biodiversité, et d’abandonner leur promesse de mettre en place une consigne sur les canettes et bouteilles en plastique.
- Alors qu’en 2022, ils avaient dormi devant le siège de l’Open VLD pour dénoncer le manque de places pour les demandeur·euses d’asile, ils viennent d’accepter un accord qui contient, en matière migratoire, des mesures dignes de l’extrême droite la plus dure : diminution des places d’accueil (on n’est pas à une contradiction près), multiplication par 2 des places en centres fermés, imposition de cinq ans d’attente aux réfugiés avant de pouvoir bénéficier d’une aide sociale (ce qui les mettra toutes et tous dans la rue), restriction du regroupement familial, hausse du coût d’acquisition de la nationalité belge (de 150 à 1000 euros, un montant inaccessible pour les plus précaires), externalisation de la politique d’incarcération des migrant·es, …
Bref : la campagne terminée, et le(s) gouvernement(s) formé(s), on découvre enfin le vrai visage des Engagés : un centre… très à droite, qui se complait avec la droite radicale de Bouchez et de De Wever. En cela, Les Engagés s’inscrivent dans la lignée des autres partis de centre-droit européens, qui, aujourd’hui, servent presque tous la soupe à la droite radicale et à l’extrême droite.
Face à cette alliance des forces conservatrices et réactionnaires, il nous faut engager la résistance. Celle-ci a commencé le 13 février (et même avant), dans la rue, et elle ne s’éteindra pas tant que l’Arizona n’aura pas mis son catalogue des horreurs à la poubelle, et/ou tant que l’Arizona ne sera pas elle-même reléguée aux oubliettes de l’Histoire.
No pasarán! L’Arizona peut reculer, l’Arizona peut tomber. Un futur moins détestable et déprimant est possible. Tout dépendra de notre capacité à nous mobiliser.
“Een sociale zwendel zonder naam”: Les Engagés onthullen eindelijk hun ware gezicht
Op donderdag 13 februari hebben enkele honderden militanten en vakbondsleden van Commune Colère, tijdens de nationale betoging van het verenigde vakbondsfront, acties gevoerd om het nieuwe federale regeringsakkoord aan de kaak te stellen,waaronder een “verrassingsbezoek” aan de zetel van “Les Engagés”, teneinde het bedrog van deze partij aan te klagen. Tijdens de campagne presenteerden de “centristen” van Les Engagés zich als verdedigers van gezondheid, pensioenen, ecologie, asielzoekers, enz…; doch hier hebben ze zojuist een akkoord aanvaard dat volledig in tegenspraak is met deze beloften. Dit sociale bedrog moet krachtig worden aangeklaagd en bestreden; Commune Colère doet volop mee en roept alle werkende mensen op om de strijd aan te gaan tegen de conservatieve en reactionaire regeringen die ons vandaag besturen.
Op donderdag 13 februari namen enkele honderden activisten van Commune Colère en vakbondsleden deel aan de nationale demonstratie georganiseerd door het vakbondsfront (dat een groot succes was). Onderweg voerden ze verschillende visuele acties uit: ze maakten collages langs de route, met slogans als “Staatsgeweld, sociaal geweld”, “Arizona, dat willen we niet” en “Algemene staking”; Ze ontvouwden ook een groot spandoek boven de demonstranten, die er vrolijk op applaudisseerden, met de titel “Arizona, gewapende arm van de bazen”, een herinnering aan de belangen die worden verdedigd door de meerderheid die nu aan de macht is op federaal niveau; tot slot brachten de activisten en vakbondsleden een “verrassingsbezoek” aan het hoofdkantoor van Les Engagés.
Daarmee hekelen ze de inhoud van het regeerakkoord dat de Arizona (MR, Les Engagés, Vooruit, N-VA en CD&V) een tiental dagen geleden heeft gesloten en willen ze in het bijzonder het verraad van Les Engagés benadrukken:
- Terwijl zij en Vooruit zich tijdens de onderhandelingen presenteerden als de “linkervleugel” van Arizona, stemden Les Engagés er uiteindelijk mee in om een waarachtig sociaal-economisch gruwelverhaal te schrijven: bevriezing van de brutolonen (handhaving van de “wet van 1996”); aanvallen op de pensioenen (waaronder een beperking van de toegang tot vervroegd pensioen en de invoering van een “pensioenmalus”, die zal resulteren in een verlies gaande tot 400 euro per maand, vooral voor vrouwen en werknemers in zware beroepen, die vaak genoodzaakt zijn vroeger te stoppen met werken; lager betaalde nachtdiensten; jacht op bijstandstrekkers (terwijl 9 van de 10 minimumuitkeringen onder de armoedegrens liggen) en een verslechtering van de arbeidsomstandigheden. Bovendien hadden Les Engagés en de MR tijdens de campagne beloofd om het nettoloon van werknemers met 500 euro per maand te verhogen, maar uiteindelijk zal de verhoging veel lager uitvallen dan verwacht (slechts enkele tientallen euro per maand) en… ze wordt pas van kracht in 2027; dus niet vandaag, maar aan het einde van de legislatuur (net voor de verkiezingen…). Het is een absolute sociale zwendel. De kers op de taart: op dinsdag vernamen we van de pers dat “er inderdaad een mini-indexsprong gepland was door Arizona”. Deze nieuwe regering probeert dus echt in onze zakken te zitten, terwijl ze tegelijkertijd de befaamde “breedste schouders” met rust laat, die slechts onderworpen zijn aan een kleine meerwaardebelasting (als we ervan uitgaan dat deze belasting daadwerkelijk wordt ingevoerd, wat absoluut niet zeker is gezien alle uitvluchten die de heer Bouchez heeft bedacht om de maatregel af te zwakken).
- Daar waar Les Engagés campagne hadden gevoerd op de bescherming van de gezondheidszorg, is de Arizona-coalitie van plan deze sector meer dan 2 miljard euro te ontnemen (door een groeinorm voor het gezondheidszorgbudget vast te leggen, die lager is dan wat het Planbureau noodzakelijk acht om alle behoeften op het gebied van gezondheidszorg in de komende jaren te dekken) en tast ze de arbeidsomstandigheden van het personeel in de gezondheidszorg aan.
- Hoewel Les Engagés tijdens de campagne een “regeneratie van het leven” en een “groots transformatieplan om het klimaat te redden” beloofden, hebben ze een federaal akkoord aanvaard waarin subsidies voor fossiele brandstoffen behouden blijven, waarin enkel techno-optimistische oplossingen worden voorgesteld om de ecologische crisis te bestrijden en waarin klimaatdoelstellingen ondergeschikt worden gemaakt aan de winsten van het grootkapitaal. Op Waals niveau zijn Les Engagés trouwens (met de MR) overeengekomen om het budget gewijd aan biodiversiteit met 75% te verlagen, en om hun belofte om statiegeld in te voeren op blikjes en plastic flessen, te laten varen.
- Terwijl ze in 2022 voor het hoofdkwartier van de Open VLD buiten sliepen om het gebrek aan plaatsen voor asielzoekers aan te klagen, hebben ze net een akkoord aanvaard met maatregelen over migratie van de meest radicale extreem-rechtse inspiratie: een vermindering van het aantal opvangplaatsen (over een contradictie gesproken!), een verdubbeling van het aantal plaatsen in gesloten centra, een wachttijd van vijf jaar voor vluchtelingen vooraleer ze sociale bijstand kunnen krijgen (waardoor ze allemaal op straat komen te staan), beperkingen op gezinshereniging, een verhoging van de kosten om de Belgische nationaliteit te verwerven (van 150 naar 1.000 euro, een bedrag dat buiten bereik ligt voor de meest kwetsbaren), outsourcing van het opsluitingsbeleid, enz.
Dus, nu de campagne voorbij is en de regeringen zijn gevormd, tonen Les Engagéshun ware gezicht: een zéér rechts “centrum”, dat wonderwel overeenkomt met radicaal rechts van Bouchez en De Wever. Hierin staan Les Engagés op één lijn met de andere Europese centrum-rechtse partijen, die vandaag de dag bijna allemaal de soep opdienen aan radicaal rechts en extreem rechts.
Tegenover deze alliantie van conservatieve en reactionaire krachten moeten we ons verzetten. Het begon op 13 februari (en zelfs daarvoor), in de straten, en het zal niet afnemen totdat Arizona zijn catalogus van gruwel-maatregelen naar de prullenbak heeft verwezen, en/of totdat Arizona zelf naar de prullenbak van de geschiedenis is verwezen.
No pasarán! Arizona kan terugkrabbelen, Arizona kan vallen. Een minder hatelijke en deprimerende toekomst is mogelijk. Alles zal afhangen van ons vermogen om te mobiliseren.