
Namur
Qui sommes-nous ?
Nous sommes un collectif de personnes de tous horizons et de tous genres oeuvrant à la mise en commun des gauches et de la colère provoquée par les coalitions gouvernementales De Wever, Dolimont et Diependaele ainsi que le gouvernement européen. Contre les mesures fascistes, antisociales et antiécologiques promues par ces coalitions gouvernementales, nous entendons donc former un front solidaire de lutte.
Nous sommes impacté·es par les mesures de ces gouvernements car nous faisons partie de la classe contrainte de travailler pour vivre (à l’opposé des personnes qui ont un capital qui leur permet de vivre sans travailler; les rentier·es ou les actionnaires). Cette classe ne comprend pas uniquement les personnes ayant un emploi mais aussi les étudiant·es, les pensionné·es, les sans-emplois, les allocataires sociaux, les personnes exclues du marché du travail et celles dont le travail n’est pas reconnu et/ou pas rémunéré.
Nos objectifs
Nous voulons faire entendre notre légitime colère et prônons la chute des gouvernements actuels et le retrait pur et simple de ses propositions de lois autoritaires, dangereuses pour la démocratie, les personnes vulnérables et pour chacun.e d’entre nous.
Face aux gouvernements les plus à droite que nous ayons connus en Belgique depuis 1945, et plus largement, face à la fascisation des gouvernements d’Europe, nous sommes déterminé-es à visibiliser et soutenir toutes les batailles menées dans l’intérêt des populations et de la planète. Nous voulons œuvrer concrètement à la convergence des luttes et en faveur du principe, de plus en plus bafoué, de cordon sanitaire. Nous nous élevons contre les politiques racistes, sexistes, validistes, patriarcales, transphobes, anti-migratoires, etc. qui se propagent partout. Ces politiques au profit du seul profit de quelques actionnaires et grand⸱e⸱s patron⸱ne⸱s ne font que renforcer les inégalités, la marginalisation voire l’exclusion de celleux qui ne rentrent pas dans les clous.
Nous invitons toutes les personnes à nous rejoindre pour sortir ensemble de la peur et de l’inaction. Nous voulons nous libérer du défaitisme et de l’à-quoi-bonisme car nous ne sommes pas inertes et impuissant·es face à des forces inévitablement victorieuses.
Nous avons des ressources, des idées, des valeurs et des outils pour les défendre. Nous sommes déterminé·es à nous réapproprier notre pouvoir, à ne plus être en réaction mais bien en construction, ensemble, d’une société juste, inclusive, solidaire et écologique. Chaque personne a sa place et peut faire entendre sa voix, tant dans notre mouvement que dans la société et il est indispensable aujourd’hui plus que jamais de s’en rappeler.
Comment décidons-nous?
Notre socle commun se construit à travers des assemblées générales (AG), larges et régulières durant lesquelles nous nous informons mutuellement, nous débattons et nous décidons des actions à mener dans le cadre des objectifs définis ci-dessus, en tenant compte de nos forces réelles. Ces décisions se font autant que possible en posant la question « Est-ce que personne n’est contre ? » (au lieu de « Est-ce que tout le monde est pour ? »). Il s’agit d’améliorer et de valider une proposition avec laquelle toutes les personnes « peuvent vivre » même si ce ne serait pas leur premier choix.
Dans le cas où nous n’arriverions pas à lever toutes les objections, la décision est prise par vote à la majorité des 2/3 des participant·e·s, après avoir débattu et garanti la place à l’argumentation des différents points de vue. L’assemblée générale donne des mandats clairs à des groupes de travail, ouverts à toutes et tous. Les groupes de travail ont un rôle de force de proposition. ils se réunissent et établissent une liste de propositions concrètes présentées en une quinzaine de minutes et validées ou non en AG. En cas de non dégagement d’un consensus (soit dans le refus ou dans l’acceptation), la proposition est renvoyée au groupe de travail.
Comment agissons-nous?
Nous agissons pour l’articulation des actions, l’élargissement des mobilisations et le renforcement de la combativité face aux mesures politiques de droite. Ces actions sont décidées en AG. Elles incluent mais ne sont pas limitées à :
- participation aux manifestations organisées par nous-mêmes ou des organisations poursuivant des buts similaires
- actions de communication et de sensibilisation auprès des organisations politiques et du grand public
- occupation de l’espace public
- actions de désobéissance civile
- levée de fonds
- etc…
Ces actions sont pilotées par des groupes de travail, dont le groupe action.